L’autre moitié de la seconde Thèbes est allée à Nausicaa vendredi 5 avril 2024…
Ils ont participé à un atelier avec un animateur de la Blue Academy de Nausicaa autour de la « mousse » ou « vert de mai » qui revient chaque année sur nos côtes au printemps. A travers le microscope, ils ont pu identifier le responsable : une micro-algue du plancton Phaeocystis globosa. Ils ont pu étudier le cycle de vie de cette espèce et mettre en relation le bloom printanier avec les processus d’eutrophisation des eaux. (« Apport excessif d’éléments nutritifs dans les eaux, entraînant une prolifération végétale, un appauvrissement en oxygène et un déséquilibre de l’écosystème. » Le Robert).
Outre cette approche du plancton, ils ont pu profiter des expositions permanentes ou temporaires comme celles sur les abysses à travers une série de photographie en partenariat avec l’IFREMER (« L’Ifremer mène des recherches, innove et produit des expertises pour protéger l’océan, exploiter ses ressources de manière responsable et partager les données marines. » https://www.ifremer.fr/fr)
L’IFREMER intervient d’ailleurs sur le suivi des épisodes de « vert de mai » à travers son antenne implantée à Boulogne-sur-mer. https://www.ifremer.fr/fr/presse/confine-terre-l-ifremer-traque-les-algues-nuisibles-depuis-l-espace
Confiné à terre, l’Ifremer traque les algues nuisibles depuis l’espaceAlain Lefebvre, responsable du laboratoire environnement ressources de Boulogne-sur-Mer, trace depuis un mois le développement de Phaeocystis globosa, une algue dont la prolifération est néfaste pour l’environnement, grâce à des données satellites et une station instrumentée autonome.www.ifremer.fr |